Un vrai vélo de voyage se doit d’être doté d'un 3ème porte-bidon placé sous le tube diagonal. C'est un peu comme le snorkel sur un 4x4. Sans ces accessoires, difficile d'incarner le mythe.
Dans la transformation de mon VTT de près de 30 ans en vélo de cyclo-camping, j'avais commandé à Fabien Bonnet des Cycles Cattin la pose d’œillets sur la fourche pour fixer mon porte-bagage sur-baissé sans colliers, la plaque de béquille et les 2 œillets de fixation du 3ème porte-bidons. Après tout, c'est ce que je voulais: faire de mon VTT un "vrai" vélo de voyage, non? Malheureusement, Fabien avait oublié de les braser.
Profitant d'un trajet par Grenoble et d'un peu de temps, j'ai fait le détour par Poisat dans l'atelier Cattin pour finir le boulot vendredi dernier.
Mais au fait, à quoi bon un 3ème porte-bidon (au delà de parfaire le look baroudeur, évidemment)?
Quand nous partons en voyage à vélo (en France), nous partons en mode cyclo-camping. Et pour nous, le top c'est le camping sauvage qu'on recherche toujours, quand c'est possible. Alors la voilà la vraie raison (pour nous): pouvoir transporter un maximum d'eau en fin de journée pour pouvoir cuisiner, se laver au gant après une journée à suer.
On partait avec une vache à eau "Sea-to-Summit" 4 l en plus de nos bidons. J'avais troqué le porte-bidon classique pour un porte-bouteille capable d'accueillir une bouteille de 1;5 l. On était à 3,75 l sans vache à eau (3x 0,75l + 1,5 = 3,75 l). Avec un bidon de 0,75 l de plus, on passe à 4,5 l pour 2 personnes, auxquels se rajoutent les 4 l de la vache portative. On commence à pouvoir envisager une vraie toilette + cuisine du soir (soupe, pâtes) et boissons chaudes du matin, sans oublier la réhydratation en fin de journée.
Mais ce n'est pas tout.
Il existe des bidons permettant de stocker à l'abri de la poussière et facilement accessibles des outils, une chambre à air de secours et autres babioles. Très pratique car ça libère la sacoche de guidon de ces éléments un peu lourds, qui mettent sous contrainte la fixation Click-Fix (j'ai cassé mon premier câble de fixation, après 15 ans de bons et loyaux services). C'est utile quand on est bien chargé, mais c'est aussi très pratique pour partir en mode léger. Pas besoin de sacoche pour porter quelques effets de réparation.
Donc passage à Poisat à l'atelier Cattin. Rapidement, le boitier de pédalier est démonté et le cadre placé sur le pied d'atelier.
L’emplacement des trous est marqué sur le cadre au poinçon, les trous percés à la perceuse. Les tubes sont "butted", c'est à dire que leur épaisseur varie pour un meilleur rapport solidité/poids, donc ça va moins vite pour percer au plus proche du boîtier de pédalier, mais en 3 minutes c'est fait.
Les inserts sont alors posés dans les trous et il ne reste plus qu'à les fixer avec une brasure à l'argent. En 10 minutes, tout est fait. Il ne reste qu'à remonter le boîtier de pédalier, dès que les tubes sont redescendus en température.
Reste à refaire la peinture du cadre ... mais c'est un autre projet. A suivre...
Tout ceci n'a été possible que parce que mon vélo a un cadre en acier.
Dans la transformation de mon VTT de près de 30 ans en vélo de cyclo-camping, j'avais commandé à Fabien Bonnet des Cycles Cattin la pose d’œillets sur la fourche pour fixer mon porte-bagage sur-baissé sans colliers, la plaque de béquille et les 2 œillets de fixation du 3ème porte-bidons. Après tout, c'est ce que je voulais: faire de mon VTT un "vrai" vélo de voyage, non? Malheureusement, Fabien avait oublié de les braser.
Profitant d'un trajet par Grenoble et d'un peu de temps, j'ai fait le détour par Poisat dans l'atelier Cattin pour finir le boulot vendredi dernier.
Mais au fait, à quoi bon un 3ème porte-bidon (au delà de parfaire le look baroudeur, évidemment)?
Quand nous partons en voyage à vélo (en France), nous partons en mode cyclo-camping. Et pour nous, le top c'est le camping sauvage qu'on recherche toujours, quand c'est possible. Alors la voilà la vraie raison (pour nous): pouvoir transporter un maximum d'eau en fin de journée pour pouvoir cuisiner, se laver au gant après une journée à suer.
On partait avec une vache à eau "Sea-to-Summit" 4 l en plus de nos bidons. J'avais troqué le porte-bidon classique pour un porte-bouteille capable d'accueillir une bouteille de 1;5 l. On était à 3,75 l sans vache à eau (3x 0,75l + 1,5 = 3,75 l). Avec un bidon de 0,75 l de plus, on passe à 4,5 l pour 2 personnes, auxquels se rajoutent les 4 l de la vache portative. On commence à pouvoir envisager une vraie toilette + cuisine du soir (soupe, pâtes) et boissons chaudes du matin, sans oublier la réhydratation en fin de journée.
Mais ce n'est pas tout.
Il existe des bidons permettant de stocker à l'abri de la poussière et facilement accessibles des outils, une chambre à air de secours et autres babioles. Très pratique car ça libère la sacoche de guidon de ces éléments un peu lourds, qui mettent sous contrainte la fixation Click-Fix (j'ai cassé mon premier câble de fixation, après 15 ans de bons et loyaux services). C'est utile quand on est bien chargé, mais c'est aussi très pratique pour partir en mode léger. Pas besoin de sacoche pour porter quelques effets de réparation.
Donc passage à Poisat à l'atelier Cattin. Rapidement, le boitier de pédalier est démonté et le cadre placé sur le pied d'atelier.
L’emplacement des trous est marqué sur le cadre au poinçon, les trous percés à la perceuse. Les tubes sont "butted", c'est à dire que leur épaisseur varie pour un meilleur rapport solidité/poids, donc ça va moins vite pour percer au plus proche du boîtier de pédalier, mais en 3 minutes c'est fait.
Les inserts sont alors posés dans les trous et il ne reste plus qu'à les fixer avec une brasure à l'argent. En 10 minutes, tout est fait. Il ne reste qu'à remonter le boîtier de pédalier, dès que les tubes sont redescendus en température.
Reste à refaire la peinture du cadre ... mais c'est un autre projet. A suivre...
Tout ceci n'a été possible que parce que mon vélo a un cadre en acier.
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